Développer l’autonomie au travail

autonomie au travail

Marc montre notre article sur l’autonomie au travail à son équipe. Oui, il y a des choses à faire dans son collectif de travail.

L’autonomie au travail, le nouveau crédo

Depuis plusieurs années, on entend la jeune génération réclamer plus d’autonomie. Elle est davantage mobile que les générations précédentes et va voir l’herbe plus verte ailleurs si ça ne lui convient pas.

En parallèle, les gestions de carrière par les managers et les DRH connaissent des limites liées aux enjeux de pérennité des services et aux capacités d’accompagnement. Bien souvent, on veut garder les bons éléments avec soi et ne pas les voir partir. Les DRH sont accaparés par les recrutements et le télétravail et n’ont plus le temps d’accompagner chaque personne du collectif de travail.

C’est ainsi qu’on a vu fleurir dans de nombreuses organisations l’accès libre à une offre pléthorique de formations. Tous les professionnels ont connu à un moment ce sentiment de vide face à une telle offre pléthorique, ne sachant pas par où démarrer.

Si le besoin d’autonomie est plus criant aujourd’hui encore, cela signifie surtout qu’il faut devenir autonome.

Être professionnel

Être autonome, c’est assumer la responsabilité de soi pour être un professionnel accompli, aux manettes de sa vie professionnelle. Pour cela, il s’agit de devenir son propre évaluateur lucide, sincère et bienveillant de son vrai niveau de compétence.

On a tous en tête des cas de personnes qui étaient convaincues d’être compétentes et pourtant ne l’étaient pas. Que dira-t-on de cette mairie qui a fait un écoquartier pour densifier sa population sans renforcer les capacités d’accueil en crèche et les transports pour permettre la mobilité de la population supplémentaire ?

Vous voyez, qu’être compétent suppose d’avoir une vue étendue de son rôle et de sa responsabilité. Cela suppose de mailler les responsabilités dans l’organisation pour couvrir l’ensemble du spectre. C’est ainsi que l’impératif d’être un bon professionnel couvre l’ensemble de la chaîne hiérarchique. A tous les niveaux hiérarchiques, être un bon professionnel est nécessaire tant cela détermine un effet positif sur ses collègues, sur son collectif de travail et sur le travail délivré pour ses clients.

Devenir autonome au travail

Or bien souvent, installés dans nos certitudes, dans nos habitudes professionnelles, nous ne voyons pas le travail sans qualité que nous délivrons à nos collègues et nos clients, nous ne voyons plus le monde changer autour de nous. Du jour au lendemain, en ouvrant enfin les yeux, nous nous rendons compte que nous ne sommes plus à la page, complétement dépassés et que la marche est bien haute pour se mettre à jour, l’effort bien plus grand pour se mettre à niveau.

Il ne s’agit pas de se voir médiocre et d’en être bloqué. Nous avons tous besoin de renforcer nos compétences, nous avons tous besoin d’apprendre : c’est ce qui fait notre humanité. Alors pas besoin de se faire la guerre, il s’agit d’être bienveillant sur soi. Chacun a la capacité d’apprendre pour élever son niveau de compétence, mais il s’agit de le décider pour soi et de la cultiver.

C’est pour ça qu’il s’agit de développer son autonomie professionnelle, c’est-à-dire la responsabilité de son être professionnel, comptable de sa mise en mouvement pour soi et pour les autres, pour être plus compétent, plus accompli et pour faire et délivrer un travail de qualité.

Rappelez-vous que le monde avance.
Si vous n’avancez pas avec lui, vous reculerez et les autres avanceront sans vous attendre.

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