Définition de l’introspection

Une première définition de l’introspection : l’envie de voir à l’intérieur

Suivez le guide pour une première définition de l’introspection !

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« Quelle jolie maison ! » vous êtes-vous dit en marchant dans la rue. De jolies fleurs égayent sa façade si lumineuse. Vous auriez envie d’y pénétrer, de constater que la beauté extérieure qui vous est apparue se retrouve à l’intérieur. Vous êtes sûr(e) que les occupants s’y illustrent par leur bon goût ou la régularité de leurs efforts pour tenir cette maison dans la durée. Pourtant, le portail est fermé. Ce n’est pas aujourd’hui que vous sauriez ce qu’il y a derrière la façade.

Il faut dire qu’il y a un bandeau de police jaune sur la porte « Police scientifique – Accès interdit ». Ça ne sent pas bon. Il s’est passé quelque chose dans cette maison. Comment cela a-t-il pu arriver dans une si jolie maison ? Même les voisins disent que c’étaient des gens sans histoire.

Vous voyez, il faut voir plus loin que la façade. C’est ainsi qu’on pourrait avoir une définition de l’introspection. Nous donnons à voir aux autres une image de nous, notre extériorité. Cela de plus en plus avec les réseaux sociaux, comme Instagram ou TikTok.

Souvenons-nous de la fable du corbeau et du renard « Si votre plumage se rapporte à votre ramage… ». Autrement dit, si ce que vous montrez de beau à l’extérieur correspond à ce que vous êtes dans votre intériorité, dans votre intimité alors vous êtes quelqu’un de beau intérieurement ! Tout est dans le « si ».

Comment devenir une personne solaire rayonnante

Chacun d’entre nous se sent bien auprès des personnes rayonnantes : ce sont de belles personnes. Quand on les interroge, elles font état d’un travail de lâcher prise de l’ego vaniteux et orgueilleux pour laisser la place aux relations pleinement humaines profondément bonnes et bienveillantes avec leurs semblables.

Ces personnes ne cherchent pas à être au centre de leur petit monde car elles sont solides à l’intérieur dans leur constitution d’humain. Elles sont confiantes dans cette conscience d’être un humain en devenir – pas un humain déjà terminé, mais un humain à parfaire au quotidien – et trouvent en elles, dans leurs sources et leurs ressources ainsi travaillées, des forces pour être confiantes en elles.

Ces gens-là ne sont pas des êtres d’exception. Nous avons tous la capacité d’être comme elles. Pour cela, il faut commencer le chemin en allant vers notre intériorité.

L’introspection pour ne plus mentir à soi-même

C’est là notre deuxième définition de l’introspection. L’introspection conduit à se connaître mieux, pour travailler intérieurement, dans l’intimité et sans témoin, en toute sincérité et en toute lucidité, de manière à construire une confiance humble mais solide de soi. C’est notre définition de l’introspection.

Mener son introspection amène à chercher à mieux se connaître en toute conscience de nos forces et de nos faiblesses, de nos qualités et de nos défauts. Nous prenons conscience de nos fragilités permanentes à savoir que nous sommes des êtres antagonistes : nous voulons à la fois le pour et le contraire, mais c’est impossible ! C’est d’ailleurs pour cela qu’on a tant de mal à choisir : choisir, c’est renoncer. Et pourtant, il nous faut choisir pour être heureux !  

L’introspection permet de calmer toutes les hyperactivités liées à une mauvaise gestion de nos contradictions, ou aux mécanismes de défense dont le déni visant à les fuir pour ne pas les voir et ne pas les assumer. L’introspection est une voie pour trouver les causes de nos stress et agir pour les calmer.

Être confiant en soi, c’est apprendre à se connaître pour s’accepter en toute humilité dans les imperfections de notre être, en sachant que nous sommes tous ainsi et avons la liberté de progresser. Être confiant en soi, c’est s’engager à avancer dans l’amélioration de nos qualités et l’investissement face à nos lourdeurs et nos travers, nos manques de franchise et d’honnêteté vis-à-vis de nous-mêmes.

Ainsi, parce que nous saurons qui nous sommes lucidement sans vouloir tromper tout le monde en commençant par nous, et qu’en même temps nous savons que nous œuvrons à notre devenir en humanité comme cela s’exprime en anglais par human being, nous pouvons être confiant en nous.

Quelles questions pour l’introspection ?

Pour apprendre à se connaître, il faut éclairer son mode de fonctionnement. Certains questionnaires en ligne ou dans les magazines vous demandent ainsi par exemple. C’est tentant après tout, mais ils sont de gros écueils.

Un premier écueil est celui de tirer des conclusions sur les réponses que vous fournissez qui ne correspondent pas à votre réalité. Par exemple, en concluant que vous souffrez de solitude alors que vous avez répondu que vous n’en souffrez pas et que vous appelez vos proches plusieurs fois par mois.

Les concepteurs de ce questionnaire ont mis leur propre vision du monde dans leur questionnaire : pour eux, si vous n’appelez pas vos proches tous les jours, c’est que vous souffrez de solitude. Quelle vision du monde ! Appeler vos proches tous les jours marquent votre dépendance affective, pas nécessaire un sentiment de solitude, surtout si vous avez répondu que vous ne souffrez pas de sentiment de solitude. Vous voyez les biais ?

Le problème est que vous ne demandez pas leurs papiers aux concepteurs avant de répondre. A vrai dire, ce n’est pas possible. Il vous faut comprendre que chaque concepteur met sa vision du monde dans ses questionnaires. De fait, c’est une question de visions du monde.

Comme l’humain est bien plus agile, il peut satisfaire à plusieurs visions du monde, pour autant, il n’est pas réductible à une vision du monde. Vous voyez le truc ! C’est à vous de comprendre comment vous fonctionnez dans une approche exploratoire non réductionniste.

livre blanc

Notre outil d’introspection de soi

Alors voici comme Le Nu Solide aborde l’introspection.

Notre vision du monde déjà puisque c’est elle qu’on a mis dans nos outils. Nous nous intéressons à la qualité d’être, parce qu’elle est fondation universelle à être en situation : du massif ! Pour cela, nous nous sommes dotés de 9 critères polarisés (par exemple, dépendance affective vs autonomie affective) + l’évitement.

Notre questionnaire des situations de la vie courante vous projettera directement dans des contextes opérationnels pour approcher le vécu, plutôt que de vous faire chercher les contextes qui vont bien dans votre tête.

Puis avec le parcours Le Nu Solide, vous ferez l’expérience d’une cinquantaine de situations concrètes suggérées, pour agir, afin de constater concrètement comment vous agissez, ce que cela produit comme émotion en vous et comment vous vivez tout cela.

En résumé, l’introspection permet de nous lancer le défi : « et concrètement, cela donne quoi ?« . C’est une phrase que, bien souvent, nous adressons aux autres lorsque nous trouvons qu’ils parlent trop de l’abstrait et du théorique et pas de ce qui est observable sur le terrain ! Là, c’est nous-même qui nous adressons à nous-même pour nous dire : « arrête de te présenter comme tu souhaiterais être » et rencontre toi vraiment pour être clair et savoir comment tu peux devenir celle ou celui que tu souhaiterais être ! »

L’introspection du Nu Solide est sans témoin, en seul à seul, et conduit à poser un regard bienveillant sur soi, mais honnête puisqu’il vous faut savoir sur quoi commencer par agir !

A vous de jouer pour devenir la personne auprès de laquelle on se sent bien : démarrez avec le test d’introspection.

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