RSA : 15 heures d’activité par semaine ?


Depuis plusieurs années, le RSA (Revenu de Solidarité Active) joue un rôle essentiel dans le soutien des personnes en situation de précarité financière en France. Il vise à garantir un revenu minimum pour les foyers en difficulté. Cependant, une réforme majeure est en cours de mise en place, et elle implique un changement significatif : l’activité obligatoire de 15 heures par semaine pour les bénéficiaires du RSA. A travers cet article, nous traçons les enjeux autour des 15 heures d’activité et comment y parvenir.

Le point sur la réforme du RSA prévoyant les 15 heures d’activité

Un changement de paradigme

La réforme du RSA, adoptée dans le cadre de la loi visant à lutter contre la pauvreté, vise à encourager l’insertion professionnelle des bénéficiaires. Elle s’appuie sur l’idée que le travail est un moyen essentiel de sortir de la précarité et de retrouver une autonomie financière. Ainsi, dorénavant, les bénéficiaires du RSA devront justifier d’une activité de 15 heures par semaine pour continuer à percevoir cette allocation.

Les objectifs de la réforme

L’objectif principal de cette réforme est de favoriser l’insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA. En les encourageant à participer à des activités rémunérées, elle vise à réduire la dépendance vis-à-vis de l’État et à accroître leur indépendance financière. De plus, elle entend renforcer le lien social en favorisant l’engagement dans des activités productives.

Les bénéficiaires du RSA concernés par les 15 heures de travail

Cette réforme s’applique aux bénéficiaires du RSA socle, qui sont des personnes sans ressources suffisantes. Les bénéficiaires du RSA activité, qui sont déjà en emploi, ne sont pas concernés par cette mesure. Cependant, les personnes en incapacité de travailler pour des raisons de santé continueront de percevoir le RSA sans obligation d’activité.

15 d’activités par semaine mais lesquelles ?

Les activités acceptées pour satisfaire à cette obligation de 15 heures par semaine sont variées. Elles peuvent inclure le travail salarié, les stages, les formations professionnelles, le bénévolat dans des structures d’intérêt général, ou encore la création d’entreprise. Cette diversité permet de s’adapter aux compétences et aux besoins de chaque bénéficiaire.

Les ressources pour accompagner la transition

Les responsables du RSA et de l’action sociale dans les territoires (départements, CCAS, associations d’insertion, etc.) jouent un rôle crucial dans cette période de transition. Ils sont là pour aider les bénéficiaires à comprendre les nouvelles exigences, à trouver des opportunités d’activité, à accéder à la formation, et à s’orienter vers des emplois adaptés à leurs compétences. De nombreuses ressources et services d’accompagnement seront mis en place pour soutenir cette réforme. On en parle juste après.

Les défis à relever

La réforme du RSA suscite également des interrogations et des inquiétudes. Certains se demandent si les bénéficiaires auront réellement accès à des activités de qualité, si les formations proposées seront adaptées, et si les emplois disponibles seront suffisamment nombreux pour répondre à la demande. Les responsables RSA devront collaborer avec les partenaires locaux et digitaux pour relever ces défis.

La place de la personne pour accéder aux 15h d’activité

Pour réussir à accompagner les personnes bénéficiant du RSA jusqu’aux 15 heures d’activités, il va falloir bien sûr trouver ces opportunités d’activité localement.

Mais le plus grand défi se cache ailleurs, dans la préparation de la personne à travailler.

C’est que l’expérience au RSA change le rapport à soi et aux autres. Il crée cette insécurité psychique de devoir quémander, se justifier régulièrement de sa situation, de ses efforts : en un mot, du contrôle.

Pour revenir à l’activité, ça ne peut pas être sous le même prisme du contrôle que la personne avancera. Il va falloir qu’elle trouve le déclic en elle de renouer avec le chemin vers elle et vers les autres, vers l’effort ciblé, croire à nouveau en soi et dans les autres.

Quand vous avez été lourdé sans précaution pour vous retrouver au RSA, c’est une chute d’estime de soi. Tout ce en quoi on croyait, des efforts à fournir pour obtenir la reconnaissance, s’effondre. Ce sont les croyances qui sont attaquées.

Autant dire que c’est sur les croyances, sur les représentations qu’il faut agir pour réhabiliter l’élan, l’espoir, l’optimisme lié à l’être travaillant. Un travail qu’on fait pour soi, pour se sentir vivant, pour se sentir connecté à plus grand que soi.

C’est sur cet enjeu que Le Nu Solide peut vous accompagner.

L’accompagnement par Le Nu Solide

RSA : de l'isolement social à l'activité avec les autres

Accompagner vers la coopération et le travail

Il y a une variété de bénéficiaires et de situations sociales et économiques.

On retrouve bien sûr des personnes éloignées du travail et de l’emploi, par des situations de handicap, de dépendance, ou par des fondements psychiques (dépression, phobie sociale, etc.).

Dès lors, qui est concerné par la réforme ? Est-ce que la personne en profonde insécurité psychique va demain pour travailler ? Vous sentez bien que certains pourront facilement revenir au travail alors que pour d’autres, vous ne l’imaginez même pas.

C’est qu’au-delà des pathologies, vos bénéficiaires n’ont pas la même distance à être Le Nu Solide, au sens être confiant en soi, autonome, responsable. Alors nous adaptons notre accompagnement à la position de départ de vos bénéficiaires.

Comment Le Nu Solide développe l’autonomisation en phase avec les 15 h d’activités pour les bénéficiaires du RSA ?

Le Nu Solide renforce la qualité d’être, fondation universelle à être en situation, déterminante dans le rapport à soi, aux autres, à l’expérience et à l’inconnu.

Pour les personnes le plus loin du travail, nous proposons un cycle de 4 ateliers pour rendre acteur de la résolution de problèmes, en petit groupe, pour disjoindre le problème à résoudre des personnes, reposant sur des actions faciles à mettre en œuvre vers la responsabilisation vis-à-vis de soi-même.

Sur la voie de l’insertion sociale et professionnelle, l’atelier négocier avec soi-même pointe l’enjeu d’être en capacité de négocier avec soi pour ensuite négocier avec les autres dans le travail. cet atelier est notamment dédié aux personnes isolées socialement.

Pour les personnes qui ne connaissent pas l’entreprise, notre jeu de l’entreprise est parfait pour s’approprier comment fonctionne une entreprise, démontrant les enjeux d’engagement, de transversalité et d’interdépendance dans le collectif de travail.

Notre parcours d’auto-coaching, en ligne, accessible simplement avec une adresse mail et en français facile, permet quant à la lui de dépasser ses blocages psychiques, lesquels sont des freins majeurs au retour durable en emploi. Il permet le déconditionnement et le changement de croyance sur soi et les autres. Ce parcours a été conçu, en 3 ans de R&D avec l’ancienne directrice de mission locale aux Mureaux et dans 21 communes des Yvelines : nous connaissons bien cet enjeu psychique.

Pour les seniors qui se sont retrouvés au RSA, nous avons un accompagnement spécial outplacement pour sortir de l’ancienne routine qui leur sera adapté pour une nouvelle autonomisation.

Découvrez la page dédiée à l’insertion sociale et professionnelle pour estimer le budget pour notre accompagnement et parlons-en pour apporter le meilleur accompagnement à la position de départ de vos bénéficaires du RSA pour réussir les 15 heures d’activité !

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